Nouveau : San Giorgio dei Greci 20250728, San Luca (San Marco) 20250704, San Martino (Castello) v5 refaite, maj SM dei Miracoli
Eglise orthodoxe grecque
Préambule
Après avoir rassemblé les informations provenant des multiples sites (y compris des sites sérieux de religion orthodoxe) décrivant l’église des Grecs à Venise, la compilation de ces données montre de nombreuses incohérences, approximations ou erreurs. Par conséquent, l’auteur ne garantit pas la stricte exactitude de certaines informations, particulièrement à propos de la présence des Grecs à Venise, et des préliminaires historiques ayant mené à la construction de l’église. Les parenthèses proposées donnent des données différentes de celles probablement exactes, mais sans garantie.
A l’inverse, le manque cruel d’informations sur les tableaux et icônes de l’iconostase ne permettent pas de garantir l’exactitude des descriptions données par la suite, l’auteur s’en excuse par avance. Un recherche (qui sera très longue a priori) sera menée avec des autorités orthodoxes pour terminer le document.
Histoire
Les Grecs à Venise
Venise a très longtemps été « byzantine », c’est-à-dire liée à Byzance à la fois politiquement et économiquement. Après la découpe de l’Empire en deux parties par Dioclétien en 293, Ravenne devient la capitale de l’empire d’Occident en 402 avec Honorius, fils de Théodose le Grand, comme empereur. La chute de l’empire romain d’Occident en 476 permet à l’empire romain d’Orient de prendre des territoires tels que la Vénétie. Suite au soutien militaire de Venise contre les Normands et les Lombards en 992 Basile II octroie des privilèges commerciaux importants et des concessions territoriales (comptoirs). La marine vénitienne défend aussi l’empire d’Orient en repoussant les Slaves à Zara en Dalmatie en 1000, ou les Sarrasins à Bari en 1002.
L’histoire se répète un peu en 1082 quand Alexis 1er Comnène récompense Venise pour son soutien militaire contre les Normands de Richard Guiscard en l’exonérant de taxes. Ce sera le début de la domination commerciale des Vénitiens contre ses concurrents, Grecs ou Génois entre autres. De nombreux comptoirs sont créés à Thèbes, Ephèse, Alexandrie, Salonique, Athènes, etc. Mais plus tard des conflits apparaissent, en 1171, Manuel 1er Comnène arrête tous les Vénitiens, confisquent leurs biens au profit des autres villes italiennes (Gênes en particulier).
En 1204 la Croisade menée par Enrico Dandolo anéantit Constantinople, les Vénitiens récupèrent leurs biens. L’empire commercial inclut alors de nombreux territoires grecs comme Corfou, la Crète, les îles ioniennes, et donc de nombreux Grecs, commerçants, marins ou travailleurs, commencent à arriver à Venise, même s’il y en avait eu déjà dès les 11ème siècle. Paradoxalement, la République interdisait depuis des siècles le rite grec orthodoxe (au contraire des Juifs qui, malgré leur confinement dans le ghetto, pouvaient avoir leurs synagogues). Les Grecs célébraient leur rite à San Stae, mais le Conseil des Dix en 1410 supprima cette autorisation pour la porter à Castello dans l’église San Biagio (aujourd’hui disparue).
Plus tard, l’expansion des Ottomans musulmans déplacent en nombre des Grecs vers l’Italie et Venise, mais c’est la prise de Constantinople en 1453 qui crée un flux de réfugiés dans la Sérénissime. En 1498 ils obtiennent le droit de créer la Scuola San Nicolo dei Greci, fondation laïque ou confrérie d’entraide et de bienfaisance aux Grecs présents. Ces Grecs, chrétiens orthodoxes, forment alors une diaspora importante qui s’installe dans Castello, rejetée en 1511 par les habitants de San Canziano pas loin, mais en 1514 (autre source 1539 !), le Pape Léon X leur accorde le droit de disposer de leur propre église, et par la suite, le Sénat leur permit d’acquérir un grand terrain au bord du rio di San Lorenzo dans la paroisse de San Antonin (où la future cathédrale fut construite).
Pendant tout ce temps, une taxe fut collectée pendant des dizaines d’années, sur les navires et les Grecs orthodoxes, pour construire une église à Venise. Les fonds furent bloqués, mais libérés par le Conseil des Dix en 1535.
La date de la création de l’église est aléatoire selon les sources : 1511 (très peu fiable), 1530, 1536, 1539 (plus probable, le Pape autorisant officiellement sa construction).
Elle fut terminée en 1573 (certains disent 1561, peu probable) mais d’autres dates sont possibles, peut-être correspondant à sa mise en service : 1570 (1571, ou 1573 ou 1577 ?).
Au 17ème siècle, le campo dei Greci abrita un couvent des Nobles Sœurs grecques de Venise de 1601 à 1834, ainsi qu’une école pour filles.
Par la suite, Napoléon en 1797 saccagea Venise sans oublier les trésors de l’église, et beaucoup de Grecs émigrèrent ailleurs. Néanmoins le quartier reste influencé par la communauté grecque installée.
En novembre 1991, le Patriarcat œcuménique de Constantinople a fondé le Saint-Archidiocèse d'Italie et Exarchat d'Europe du Sud, choisissant comme siège le Campo dei Greci historique de Venise. L'église Saint-Georges a été élevée au rang de cathédrale métropolitaine du nouvel archidiocèse.
San Giorgio dei Greci (en vénitien San Zorzi dei Greghi)
A l’entrée de la petite place, le bâtiment à gauche abritait la Scuola, un bâtiment de Baldassare Longhena (qui fit énormément de choses à Venise, dont la Salute). Plus tard elle abrita le fameux collège Flangine de 1662 à 1905 qui formait des prêtres à toutes les églises orthodoxes d’Orient (et/ou des professeurs de grecs selon une autre source). Aujourd’hui c’est l’Institut hellénique d’études byzantines et on y trouve aussi le musée des icônes avec plus de 300 icônes magnifiques.
C’est Sante Lombardo qui conçut l’église en 1536 et en fut l’architecte jusqu’en 1548. Elle ressemble aux églises catholiques de Venise au 16ème siècle. Sa structure est classique, baroque comme à l’époque, et loin des églises orthodoxes habituelles. Gianantonio Chiona continua le travail, suivi de Bernardino Ongarin (ou Ongarini) qui construisit aussi le campanile. Sante Lombardo est le fils de Tullio Lombardo qui avec son frère Antonio (et son père Pietro) réaliseront de nombreuses sculptures Renaissance à Venise (monuments funéraires de Pietro Mocenigo et d'Andrea Vendramin à Zanipolo, de Pietro Bernardo au Frari, structure et décoration de SM dei Miracoli. Tullio a aussi réalisé les fameuses sculptures de Bacchus et Ariane (Vienne) ou Adam (Louvre).
Sante Lombardo a aussi réalisé la décoration extérieure et intérieure de la Superbe Scuola Grande di San Rocco (entièrement recouverte des peintures du Tintoret (voir la page web Scuola di San Rocco).
Passé le ponte dei Greci, sur la gauche, on pénètre dans un espace entièrement orthodoxe, avec le musée des icônes, une niche votive avec une belle icône, puis une petite cour, qui sépare l’entrée de l’église et son campanile, avec de la verdure et un bel arbre qui enjolivent le tout.
San Giorgio dei Greci ne dépare pas des autres églises Renaissance de Venise, avec sa structure à nef unique, et de petits tympans classiques à la Palladio posés sur le portail, les fenêtre et les niches.
La façade à pignons, plutôt étroite, est harmonieuse, avec deux niveaux au-dessus du portail. A noter que le pignon supérieur ne correspond pas au toit derrière (comme dans beaucoup d’églises d’ailleurs).
Dans un style typiquement Renaissance, on y trouve les éléments favoris de la dynastie des Lombardo : ces médaillons et ces oculus circulaires, qui renferment des mosaïques raffinées. Le portail est surmonté d’une autre mosaïque représentant Jésus Christ, avec au-dessus l’inscription :
« Avec l'aide de notre Sauveur Jésus-Christ et du saint martyr saint Georges, les immigrants grecs et ceux qui passaient par Venise, ont construit cette église de leurs propres mains, afin qu'ils puissent adorer Dieu selon leurs traditions ancestrales», soulignant les contributions financières (obligatoires) des Grecs de Venise et de tous les marins et visiteurs d’Orient venus ici.
Le dôme, très imposant pour la taille de l’église, se trouve au milieu de la nef au-dessus de l’espace libre (en effet le sanctuaire, non visible, occupe l’espace derrière l’iconostase).
Quant au campanile, on ne peut pas ne pas le remarquer, même de loin, car il est un des plus penché de Venise, et d’autant plus qu’il est au bord du rio dei Greci. Conçu par Simone Sorella et construit par Bernardino Ongarini entre 1587 et 1592, il est penché depuis le début de sa construction, les fondations n’ayant pas été assez robustes. Mais cet affaissement cessa rapidement pour rester stable et on poursuivit la construction, et il n’a pas bougé depuis !. Avec 44 mètres de haut, tout en pierre d’Istrie (sorte de calcaire blanc très résistant, et très largement utilisé à Venise) sa coupole fut ajoutée en 1617 par Francesco Contin. A la tour des cloches en haut, les fenêtres sont ornées de têtes sculptées peu visibles vu la hauteur : têtes d’hommes (barbus, et imberbes), lions (classiques, et grimaçants).
L’intérieur est un vaste rectangle, vide au centre, avec des stalles en bois sur les murs latéraux. La voûte en carène inversée se prolonge sur toute la longueur.
L’iconographe crétois Michel Damaskinos entreprit la peinture de la quasi-totalité de l’iconostase entre 1574 (ou 1560 ?) et 1582 (ou 1583 ?), avec 18 icônes dans l’iconostase. Son chef d’œuvre est probablement la Dame de Lambovitissa en 1684. Il a aussi peint une vingtaine de tableaux dont quatre se trouvent au musée. Un autre, les Noces de Cana, copié intentionnellement d’après le chef d’œuvre du Tintoret dans la sacristie de la Salute, se trouve au musée Correr.
Damaskinos (Damascène) fut suivi par Emmanuel Tzanes-Bounialis, lui aussi Crétois et prêtre de l’église de 1655 à 1690, avec les deux portes du sanctuaire et les deux colonnes (Melchisedech, Abraham), et aussi des icônes d’Alypius et Siméon, ermites ascétiques, au sommet des pilastres de l’iconostase. Treize tableaux de lui (dont Thomas l’Incrédule) sont conservés au musée.
Le dôme de l'église fut décoré de fresques représentant le Jugement Dernier (1589-1593) par Giovanni Kyprios (assisté par le Tintoret !).. Au centre, le Christ Pantocrator.
Il y a aussi 3 icônes qui furent rapportées à Venise, avant la prise de Constantinople, par Anna Notaras (fille du Duc de l’Empire byzantin) : le Christ en gloire, le Christ Pantocrator (tout-puissant, les Ecritures dans la main gauche et la main droite levée en signe de bénédiction), et une image de la Vierge Hodigitria (Vierge debout tenant Jésus dans ses bras) à gauche de la porte royale.
D’autres peintres grecs furent aussi appelés pour la décoration de l’église.
On trouve aussi de nombreuses mosaïques, réalisées par des artistes du temps de l’église, en particulier la Deisis dans l’abside (dessinée par Thomas Bathas, 1598).
De nombreuses autres icônes présentes dans l’église datant des 16ème, 17ème et 18ème siècles, ont été transférées dans le musée attenant.
Sources : je ne peux pas citer toutes les sources consultées, les principales sont : hellenica.fr, en.wikipedia.org, venise1, e-Venise, orthodoxwiki.org
Adresse : Calle dei Greci, Castello (près de fondamenta Osmarin et ponte dei Greci)
Horaires : 09 :00-12 :30 et 14 :30-16 :30 Lun-Sam
Rev1 28/07/2025
La Vénétie devient partie de l’Empire d’Orient après la chute de l’Empire romain en 476. Venise obtient des privilèges commerciaux après son aide à Basile II en 996 contre les Normands. (vue du campanile de San Giorgio Maggiore)
Venise aide encore l’empire d’Orient en 1000 (contre les Slaves), 1002 (contre les Sarrazins). Et en 1082 quand Venise défend Byzance contre les Normands. Exonéré de taxes par Alexis 1er Comnène, Venise devient alors dominante dans tout le commerce. (vue du campanile de la Piazza)
En 1204, la Croisade d’Enrico Dandolo détruit Constantinople, Venise prend pied aussi dans de nombreuses iles (Corfou, la Crète, îles ioniennes, etc). Il n’est donc pas étonnant que des Grecs soient présents à Venise (et même depuis le 11ème siècle).
En 1453 les Ottomans prennent Constantinople et un flux de réfugiés grecs s’installe autour de San Antonin. Interdits de rite orthodoxe depuis toujours, ils obtiennent finalement ce droit en 1511 par le Sénat, puis celui de bâtir leur église en 1539 (ou 1514 ??) par le Pape Léon X.
Vue du ponte dei Greci.
On entre dans ce petit domaine orthodoxe.
On passe devant le musée des icônes (Institut d’études byzantines, et ancien collège flanginien de 1662 à 1905 qui formait prêtres et professeurs de grec).
En 1536, Sante Lombardo conçoit une église Renaissance d’extérieur très classique. Gianantonio Chiona prend le relais en 1548, suivi de Bernardo Ongarini qui construisit aussi le campanile.
Petite cour pleine de verdure. L’ensemble a été financé par les taxes perçues sur tous les Grecs (marins, commerçants et soldats) transitant à Venise, leurs bateaux, et leurs résidents.
L’église est commencée en 1539 (date la plus probable), et terminée en 1573 (autres sources : 1571 1577 ??).
L’église est commencée en 1539 (date la plus probable), et terminée en 1573 (autres sources : 1571 1577 ??).
En 1797, Napoléon saccage Venise et les trésors des églises, et beaucoup de Grecs vénitiens émigrèrent ailleurs.
Mais le quartier est resté influencé par la diaspora grecque encore nombreuse ici.
Façade à pignons en baroque classique (colonnes, tympans, oculus) avec des médaillons typiques de la dynastie des Lombardo (Sante, son père Tullio, son oncle Antonio et son grand-père Pietro).
Ces architectes célèbres à Venise ont décoré Santa Maria dei Miracoli et la Scuola Grande di San Rocco, des sculptures dans de nombreuses églises, et de nombreux catafalques de Doges à Zanipolo, aux Frari, etc.
Au-dessus du portail , l’inscription : « Avec l'aide de notre Sauveur Jésus-Christ et du Saint Martyr saint Georges, les immigrants grecs et ceux qui passaient par Venise, ont construit cette église de leurs propres mains, afin qu'ils puissent adorer Dieu selon leurs traditions ancestrales ».
Les mosaïques sur fond d’or dans les médaillons au-dessus, ici la Madone.
Au centre, le Christ Pantocrator.
Juste à l’entrée, ce tableau qui présente la communauté orthodoxe de Venise, à l’emplacement du quartier grec.
On trouve une grande nef unique et spacieuse.
Côté gauche, sobre avec une chaire et des tableaux et décorations simples.
Ici de très nombreux artistes grecs sont venus réaliser des chefs-d’œuvre de la décoration orthodoxe.
L’iconostase, comme souvent, est chargée de tableaux et de mosaïques magnifiques. Le Crétois Michel Damaskinos a créé la majorité des œuvres à partir de 1574, avec 18 icônes. Il a aussi peint une vingtaine de tableaux.
Ensuite ce fut Emmanuel Tzanes-Bounialis, prêtre crétois qui fit les deux portes du sanctuaire, et les Saints sur les colonnes qui les entourent. Ici le flanc gauche. L’architrave (bande horizontale au-dessus des portes) montre les 12 fêtes orthodoxes grecques (plus la Pâque).
Ici dans les 3 petits tableaux : Annonciation, Dormition de la Vierge, (transfiguration?). Sur le pilastre tout à droite, Symeon l’ermite Stylite juché sur sa colonne (E. Tzanes).
Au-dessus, on retrouve à gauche (à l’identique mais en plus grand) la Dormition de la Vierge entourée de plusieurs scènes de sa vie.
Les ermites Stylites (du grec style, signifiant colonne), inspirés par Symeon au 5ème siècle habitaient des endroits en hauteur inaccessibles, on les représente souvent juchés sur une colonne.
Les deux portes menant au sanctuaire derrière, entourées d’icônes. Sur les côtés, à droite probablement Melsisedech (E. Tzanes) et à gauche, probablement Abraham (Tzanes).
A gauche des portes, la Vierge Hodigitria. Au-dessus, suite de l’architrave avec 5 petits tableaux, de G à D : entrée de Jésus à Jérusalem (Rameaux), ? , Cène, Ascension, (et Pentecôte ?).
Derrière la Croix au-dessus, le Christ Pantocrator, les Ecritures dans la main (rapporté comme l’icône Hodigitria), par Anna Notaras, fille du Duc de l’empire byzantin avant la prise de Constantinople.
Partie droite de l’iconostase.
Dans l’architrave : Martyre de Saint Etienne, Présentation de Jésus au Temple, et ?. Sur le pilastre, Alypius l’ermite stylite juché sur sa colonne ( E. Tzanes).
Plus haut, Baptême du Christ.
L’iconostase sépare l’espace « laïc » du sanctuaire qui se trouve derrière et que l’on ne peut voir.
Tour en haut, une fresque avec l’Annonciation, comme on en trouve des dizaines dans Venise.
A gauche Gabriel, à droite Marie.
Le flanc droit, et les stalles.
Le dôme de l’église, au centre.
Décoré par Giovanni Kyprios, il représente le Jugement Dernier avec au centre le Christ Pantocrator (1589-1593). Cette réalisation fut supervisée par le Tintoret.
Pour terminer, restons un moment sur ce fameux campanile penché (44m). Il le fut dès sa construction entre 1587 et1592 par Bernardino Ongarini, sur un plan de Simeone Sorella. (Ongarin a aussi fait le campanile de San Francisco della Vigna !). Problème de fondation mal conçue mais vite stabilisée car depuis plus de 400 ans il tient bon malgré son inclinaison. Il n’est pas le seul !
La coupole tout en haut fut rajoutée en 1617 par Francesco Contin. Sur les ouvertures de la tour des cloches, des têtes sont sculptées sur les 4 côtés avec quelques facéties : deux lions à l’est, au Nord, des hommes barbus, à l’ouest des hommes imberbes, au sud des lions grimaçants. Bon, c’est haut il faut des jumelles !
Dernier regard depuis le ponte della Piétà.
Pour l’anecdote, ceci est le tableau des Noces de Cana réalisé par Michel Damaskinos (au musée Correr). A côté, celles du Tintoret à la Salute.
C’est un hommage au Tintoret avec qui il eut sans doute des contacts, car très attiré par le Maniérisme de Parmigiano et des suivants, dont le Tintoret bien sûr.