Palais, Musées, Scuole à Venise
Villa Foscari Mira (la Malcontenta)
sur le Brenta
Venise et le Brenta
L'histoire de Venise et du (de la ?) Brenta est ancienne, longue et belliqueuse, bien avant l'installation des Nobles de Venise dans des villas somptueuses où ils venaient s'échapper de la ville puante et malcommode.
Padoue la rebelle, où naquit Tite-Live, fait partie du royaume lombard (elle est d'abord incendiée par eux en 602), et suit une politique féodale alors que Venise fait tout pour ne pas laisser le pouvoir au Doge. La rivalité grandissante pour la maîtrise des voies navigables, essentielles pour le commerce de Venise, conjuguée à la complexité des eaux arrivant dans la Lagune (Venise avait savamment canalisé les nombreux petits fleuves qui s'y jetaient pour éviter l'ensablement, réguler les courants et permettre le passage des bateaux), conduisent à une première guerre après que Padoue, pour éviter les inondations sur son territoire, la détournent en 1142 (Venise avait fait la première arriver le Brenta de force dans la Lagune des années avant). Les mercenaires payés par la Sérénissime matent Padoue.
Venise devient alliée de Padoue en 1167 contre Barberousse dans la Ligue des Communes Lombardes. En 1124 nouveau conflit entre les deux villes. En 1310, l'insurrection ratée de Baiamonte Tiepolo est assistée d'un certain Badoer arrivant de Padoue, qui est aussi arrêté ensuite près de Padoue.
En 1373, les Autrichiens font soulever contre Venise les Hongrois, Ferrare et Padoue. Padoue est vaincue. Mais les Autrichiens reviennent, les villes de la Terre Ferme se révoltent de nouveau, Venise est encerclée. Par miracle la flotte génoise est battue aux portes de Chioggia (l'entrée de la Lagune et revient dans l'Italie du Nord (Frioul et Vénétie), mais après plusieurs imbroglios et alliances dans tous les sens, Milan récupère Padoue.
En 1405 Venise envahit de nouveau Padoue, et récupère aussi tous ses territoires de Terre Ferme (Trévise, Vérone, Feltre, Vicence), et même plus loin avec Bergame, Brescia, particulièrement sous le Dogat de Francesco Foscari dès 1424 (qui ruina Venise avec des guerres incessantes avec Milan, les Turcs, Gênes et les Hongrois). A part Crème et Ravenne, perdues peu après, ces territoires resteront stables pendant plus de 300 ans (avec des intermèdes guerriers extérieurs comme l'envahissement par les Français en mai 1509, mais Padoue est reprise en juin par Andrea Gritti). La concurrence sur les mers (guerres de course, pirates dalmatiens ou maltais, voire arabes et maghrébins) mais aussi des marchés qui s'ouvrent, et des villes comme Gênes, Pise, Amsterdam, Londres, devenues de redoutables navigateurs et marchands, font que la puissance maritime de Venise s'affaiblit, et les Nobles s'intéressent de plus en plus à l'exploitation des possessions de la Terre Ferme.
Venise y modernise l'agriculture, fait prospérer les villes avec des industries innovantes (armes, dentelles, bijoux, soieries), elle rationalise le commerce et les échanges avec les pays de l'Europe du Nord. Et tout naturellement les Nobles y font construire des villas-fermes sur d'immenses territoires qui sont savamment cultivés et exploités, avec des milliers d'ouvriers paysans. Ces revenus sont stables et sans risques, au contraire des expéditions commerciales pouvant durer 6 mois ou deux ans, aux énormes risques et nécessitant de gros investissements. Ces villas deviennent des résidences d'été somptueuses. Elles sont bâties par les plus grands architectes et décorées par les meilleurs peintres du moment.
Palladio et la Renaissance
Au début du 16ème siècle en pleine Renaissance, le style gothique cède la place à l'Antique (le Classique issu des Romains) en architecture. C'est le règne d'Andrea Palladio (un Padouan ! né en 1508, devenu un opposant farouche au gothique), qui prend la succession de Sansovino comme Architecte en chef de Venise en 1570. De 1553 à 1580, on lui attribue plus de 65 édifices. Parmi les plus connus à Venise, on compte les églises de San Giorgio Maggiore, le Redentore, et les façades de San Francesco della Vigna et de San Pietro di Castello. Mais il a aussi beaucoup travaillé dans les villes de Vicence (le théâtre olympique de Vicence est sa dernière œuvre qui sera achevée après sa mort par son fils et par Scamozzi), de Padoue, de Vérone, Udine et autres villes du Nord de la Vénétie.
Palladio fait republier en 1556 le "De Architectura" de Vitruve (écrit en -25 AVJC et composé de 10 Livres couvrant absolument tout ce qui concerne la construction, les styles, les matériaux, les proportions, les types d'édifices, les écoulements, la décoration, l'utilisation de l'eau dans les jardins, etc !). Il sort lui-même ses "Quatre Livres de l'Architecture", une véritable Bible de cette nouvelle architecture qui rayonnera sur toute l'Europe des architectes pendant plusieurs siècles comme ouvrage de référence. Palladio a beaucoup travaillé sur les façades qui à Venise sont évidemment le signe de la prospérité des habitants des Ca' et des villas : les frontons à triptyques (inspirés d'Alberti et des Romains) sont agencés de diverses manières, avec des balustrades et des serliennes (fenêtres à 3 baies dont la centrale est munie d'un arc en plein cintre, les autres étant rectangulaires), inspirées de Serlio leur inventeur premier.
Avec son style architectural, directement issu de l'architecture romaine de Vitruve mise à jour en plus moderne et plus majestueuse, Palladio est la coqueluche de Venise. Les Nobles vénitiens et de Terre Ferme lui commandent villa sur villa dans les campagnes de la Vénétie (on en compte au moins 29, dont 24 sont inscrites au Patrimoine mondial de l'UNESCO). Chaque villa est un monument unique avec des trouvailles extraordinaires. Palladio n'a jamais travaillé à l'étranger mais a inspiré des milliers de bâtiments dans toute l'Europe dans les siècles suivants (y compris une villa "palladienne" à Syam en pleine forêt jurassienne, ou les Salines d'Arc et Senans édifiées sous Louis XV sur des plans de Claude-Nicolas Ledoux en 1775), et des centaines d'architectes jusqu'à nos jours (Ricardo Bofill pour ne citer que lui au 10ème siècle).
Histoire des villas sur le Brenta
Le "Naviglio" (naviglio del Brenta, Riviera della Brenta) est une voie navigable qui reliait la lagune de Venise et Padoue (en fait de Fusino sur la lagune jusqu'à Stra, et il est prolongé en ligne droite sur Padoue par le canal Piovego), qui a été beaucoup utilisé comme un lien de communication. En plus du transport de personnes, il a été utilisé à des fins commerciales, ainsi que pour le transport de marchandises et de matières premières pour de nombreuses entreprises commerciales dans la région. Le fleuve Brenta a été dévié vers le sud pour se jeter dans l'Adriatique au sud de Chioggia et bien d'autres canaux ont été construits depuis, mais les canaux entre Padoue et Venise portent encore ce nom.
Les nobles utilisaient comme moyen de transport le "Burchiello", un bateau (coche) remorqué à partir du rivage par des hommes ou des animaux de trait, souvent richement décoré. Pour les marchandises, on utilisait le bateau appelé "Burchio" (les chalands).
Les "villas" vénitiennes étaient les résidences d'été des patriciens vénitiens, principalement construites entre le 15ème et 19ème siècle. Les nobles Vénitiens ont dépensé d'énormes fortunes pour construire leurs magnifiques villas.
La structure typique de la villa rappelle très souvent celle du palais classique vénitien à 3 étages dont le premier est l'étage noble contenant le salon luxueusement décoré. La villa est composée d'un corps central, très élaboré et luxueux, sans chauffage, principalement pour une utilisation estivale, souvent sans cuisine. Dans les environs immédiats il y avait la Barchessa (grange ou dépendance), où les activités de travail se passent : la cuisine, domestiques et paysans étaient situés dans la Barchessa (le terme grange est restrictif). Et surtout, la place ne manquant pas, des chapelles et oratoires, des casini, des champs de culture (pas toujours), et des parcs immenses aménagés avec des étangs, des labyrinthes de buis, des jeux d'eau, des cédraies, des serres, des collines artificielles cachant des glacières, des orangeries pour les plantes exotiques, et des statues (surtout dans la période faste de Versailles fin 18ème), avec des palais et des jardins qui imitaient le luxe versaillais. Inutile de préciser que les plus grands peintres, sculpteurs et décorateurs du temps étaient mis à contribution pour les fresques, statues et aménagements.
La Malcontenta
La villa Foscari (connue aussi sous le nom de la Malcontenta, ce nom étant arrivé des siècles après sa construction) est bâtie en 1558-1559 à Mira tout près de l'embouchure du Brenta dans la lagune de Venise. Le Brenta est entièrement navigable grâce à quelques écluses, inventées selon les Italiens par Léonard de Vinci. En fait ce sont les Chinois qui ont inventé l'écluse vers la fin du 10ème siècle. Les Italiens reprennent le concept au 12ème. Léonard lui apporte des nouveautés décisives pour leur construction et leur maniement : les "ventelles", sorte de petites trappes au fond des portes, s'ouvrent très facilement pour laisser entrer ou sortir l'eau avant d'ouvrir les portes sans effort sur les structures, et les portes "en biseau", qui font un V devant la masse d'eau et sont donc beaucoup plus résistantes à la pression). Le Brenta serpente dans une campagne agréable, agrémenté de villages vénitiens, et ses berges sont bordées de dizaines de villas.
Ce sont les frères Foscari (Alvise et Nicolo, descendants du Doge Francesco), qui commandent cette villa à Palladio en 1558. Palladio y mit en oeuvre toutes ses théories : construction en briques couvertes d'enduit blanc à bossage (imitant les reliefs des grosses pierres romaines), tympans triangulaires soutenus par des colonnes, fenêtres palladiennes. La maison est assise sur un socle massif abritant les cuisines et dépendances, ce rez-de-chaussée servant aussi à isoler la maison de l'humidité et des inondations du fleuve tout proche. Même si les escaliers diminuent cette impression un peu lourde, la façade nord sur le Brenta n'est pas élégante comme d'autres réalisations de Palladio. Les trois niveaux se voient bien de l'extérieur, mais on les oublie totalement lorsqu'on pénètre dans l'étage noble (piano nobile) avec les escaliers extérieurs ; les escaliers intérieurs donnant aux étages se trouvent, invisibles, dans les pièces étroites à droite et à gauche de la fenêtre.
L'intérieur est savamment agencé", tenant compte de savants calculs quasi ésotériques pour les proportions. Il compte un vaste salon central en croix grecque traversant la bâtiment et éclairé par une très grand fenêtre en plusieurs parties (avec la fameuse courbe palladienne des lunettes en haut). De chaque côté et en symétrie exacte, on trouve trois pièces de taille différentes et communicant entre elles et avec le salon. Les plafonds et les voûtes larges augmentent la surface et permettent des fresques impressionnantes.
Les fresques (disons tout de suite qu'elles ne sont pas toutes intactes et parfois assez abimées, mais restaurées avec le maxmium de soins)) sont majoritairement de Giovanni Battista Zelotti, de l'école du Véronèse. Il prit la suite du premier peintre Battista Franco (1510-1561). Très influencé par Michel-Ange et l'art romain, il les avait dessinées et commencées, mais il mourut sans avoir même terminé la Chute des Géants. Les fresques à grotesques, un style très populaire aussi à l'époque (et très romain puisqu'elles furent découvertes dans les travaux archéologiques des maisons romaines en Italie et en Sicile) sont de Bernardino India (1528-1590) et très réussies.
Dans le grand salon, les fresques illustrent des passages des Métamorphoses d'Ovide, en particulier le voyage de Jupiter et Mercure sur Terre (et leur histoire émouvante avec Philémon et Baucis, en particulier). On y ajoute le mythe d'Astrée dans les plafonds (la déesse vierge qui préféra rester sur la Terre alors que les Dieux montaient au Ciel … plus tard écœurée elle monta aussi).
Au-dessus des portes de chaque côté, des fresques de femmes représentant les Arts et les Vertus. D'autres décorations très colorées complètent et unifient tout l'ensemble des murs et des plafonds, ne laissant aucun vide.
Dans les lunettes en haut des fresques, les aventures de Jupiter et Mercure.
Dans les deux carrées au milieu de chaque côté (Salles de Bacchus et Salle des Géants), sont représentés à gauche la Chute des Géants (ils avaient imaginé mettre les montagnes les unes sur les autres pour atteindre le Ciel et attaquer Zeus), et à droite Vénus et Bacchus (scènes assez païennes mais à la mode)
De part et d'autre de l'entrée les pièces rectangulaires ont pour thème la déesse Aurore et Prométhée. A droite la salle de l'Aurore avec au plafond la déesse tirée par les Heures, au mur les moissons, et contre le mur gauche la Malcontenta. A gauche, la Salle du Déluge, avec au plafond le mythe de Prométhée dérobant le feu du Ciel à Jupiter pour le donner aux hommes (Jupiter le punit en l'exposant aux aigles qui lui mangeait le foie, mais finalement il fut libéré), une fresque du Déluge et la barque de Noé, contre le mur de droite le pendant le la Malcontenta dans la pièce symétrique, avec un page passant la porte en trompe l'œil.
Les deux autres pièces de part et d'autre de la fenêtre (Salles de la Renommée et salle du Temps) abritent essentiellement des grotesques avec au plafond une représentation allégorique de la Renommée et du Temps et dans les lunettes des fresques de paysages vénitiens fictifs.
Nicolo Foscari mourut en 1560 la villa à peine terminée. Henri III, venu de Pologne et après sa visite mémorable dans Venise, y séjourna avant de rejoindre la France pour se faire couronner roi. La villa resta dans la famille jusqu'à la chute de Venise en 1797 où Napoléon fit un grand ménage et expropria en partie les riches nobles vénitiens pour donner terres et villas à ses généraux. La maison devint vide, abandonnée, et se dégrada beaucoup. C'est seulement en 1933 que Albert Landsberg entreprit de vrais travaux de restauration et plus tard Caude Philmore. Et finalement, en 1973, les actuels propriétaires, Antonio Foscari et Barabara del Vicario sa femme, descendants des Foscari, engagèrent une restauration massive de l'ensemble (extérieur et intérieur), et n'y mirent même pas l'électricité pour garder au maximum intact l'existant. Le résultat est optimal compte tenu des difficultés.
De Venise on va à la Malcontenta en vélo, en bus (Mira est juste à côté), ou en bateau (avec le Burchiello).
Adresse : Via dei Turisti 9, Mira
Horaires d'ouverture, seulement de mai à octobre : 09:00 12:00 les mardi et samedi
Description : quasi complète.
Site Web (excellent pour les archives, dessins, plans, et les images des zones non visitables comme le RDC et les cuisines) : http://www.lamalcontenta.com/
A noter l'incohérence totale entre les versions anglaise et française de la documentation sommaire existante (voir ci-dessous). C'est affligeant de laisser des documents aussi contradictoires dans la nature. Je ne donne ici que deux exemples :
Comment appeler pour la même fresque "Geometry" et "Peinture", "Wisdom" et "Poésie" (fresques au-dessus des portes côté gauche du salon) ?
Comment écrire "Plaisirs de la Terre" et "Vice of the Earth" (ovale au plafond au-dessus de l'entrée), et "Astrea joins his mother Teti" dans la fresque centrale ? (sa mère était Thémis pas Teti).
rev3 17/06/2019Ce sont les frères Foscari (Alvise et Nicolo), descendants du Doge Francesco
qui commandent cette villa à Palladio en 1558 à Mira, tout près de Venise.
La façade sur la (le) Brenta, avec ses trois étages, ses 6 colonnes ioniques, et le double escalier.
Autour un parc et deux jardins, plus loin des bâtiments de ferme.
Façade côté sud, sur le parc, plus élégante.
L'intérieur est entièrement décoré, les photos sont difficiles compte tenu des proportions et de la grande hauteur de ces pièces.
Au-dessus des portes, les Arts (la Poésie ici).
L'Astrologie au centre.
Lunette : Jupiter et Mercure assistent au meurtre d'un voyageur sur Terre.
Près de la fenêtre, la Peinture.
Au plafond au-dessus de la grande fenêtre, deux femmes offrent de l'encens à Janus .
L'Arithmétique (côté droit au fond, qui donne sur la pièce du Temps (fermée au public ce jour-là).
La Musique (au-dessus de la porte).
Lunette : Jupiter et Mercure laissent leur temple à Philémon et Baucis et retournent au Ciel.
On le voit, le salon est en forme de croix grecque.
Au centre du salon, Astrée rejoint sa mère Thémis au Ciel.
Le plafond au-dessus de l'entrée dépeint Astrée présentant à Jupiter et Mercure les plaisirs de la Terre.
Lunette, Philémon et Baucis reçoivent les Dieux sans les reconnaître.
Salle de Bacchus (centre, à droite).
La décoration est riche avec des vignes et des paysages romantiques.
Vénus enflamme les cœurs avec l'aide de Cupidon et de la Musique.
Sacrifice à Bacchus.
Plafond : Bacchus presse du raisin avec Vénus et l'Amour.
Salle de l'Aurore.
La Malcontenta (la légende très douteuse désigne Elisabetta Dolfin, de la famille Foscari, et ne date que du début du 20ème siècle). …
… lorsque la restauration de la villa fut décidée. Au plafond : Aurore sur son char, tirée par les Heures, (Thémis mère d'Astrée engendra aussi les Heures)
Outre les fresques de scènes et de personnages mythologiques, de nombreuses autres représentations remplissent murs et plafonds.
A gauche en partant de la fenêtre, salle de la Renommée avec une antichambre.
Très différente car ornée de grotesques et de fresques en grisaille.
Au plafond, la Renommée et des décorations en grotesques.
Dans les lunettes des paysages fictifs.
Salle des Géants. Entièrement décorée de la scène où Jupiter, très en colère, foudroie les Géants voulant monter au Ciel.
Ovide Métamorphoses 1-151 : "Mais en haut, l'éther ne devait pas être plus sûr que la Terre. Les Géants, dit-on, cherchèrent à s'emparer du royaume …
… céleste, et entassèrent des montagnes qu'ils élevèrent jusqu'aux astres. Alors le Père tout-puissant lança sa foudre et fracassa l'Olympe, Pélion, Ossa , …"
Les fresques sont abimées car la maison resta inhabitée pendant des siècles.
On passe ensuite dans la salle du Déluge (ou de Prométhée).
La Concorde sur le mur nord, très harmonieuse.
Comme on le voit elle est réchauffée.
Il devait tout de même s'en passer, des choses....
Le Déluge sur le mur sud.
En symétrie avec la Malcontenta de la salle de l'Aurore, une fausse porte et un page.
Plafond où Prométhée vole le Feu à Jupiter pour l'apporter sur Terre aux Humains (Jupiter ne sera pas content et Prométhée aura mal au foie).
Une visite agréable avec la verdure autour, qui manque à Venise.