Palais, Musées, Scuole à Venise

Scuola degli Schiavoni (Castello)

Carpaccio le cycle de Saint Georges

Histoire

Les Dalmates de Venise sont des Slaves de Dalmatie, dont la capitale Zara eut pendant des siècles une histoire sulfureuse avec Venise (elle a été assiégée 9 fois contre les rebellions incessantes, Venise voulant garder à tout prix cette province riche en bois, en métaux, et située juste en fac dans l'Adriatique). Ceux de Venise arrivaient principalement de Kotor (Bocche di Cattaro, les Bouches de Kotor), et leur communauté grossissait. Ils résidaient à Venise ou avaient des relations fréquentes avec la ville : beaucoup étaient marins dans les galères militaires au marchandes, mais aussi ouvriers à l'Arsenal, artisans, commerçants, armateurs, hommes de culture.

Le 24 mars 1451 (ou le 19 mai ??), par décret du Conseil des Dix, la Scuola de SS. Giorgio et Trifone est créée sous le nom de Scuola degli Schiavoni (Schiavoni signifie Esclavons, et on retrouve ce terme ailleurs dans Venise, en particulier avec la Riva degli Schiavoni, le long quai qui part du Palais.

Le but de la Confrérie (comme des dizaines d'autres à l'époque) concernait l'aide aux compatriotes slaves nécessiteux, malades, orphelins, avec messes pour les morts. Il était également ouvert aux femmes. Comme souvent, elle recevait des dons considérables et profitait de grandes richesses pour affirmer sa réputation face aux autres Scuole qui aussi bénéficiaient de sommes énormes (voir parmi d'autres la Scuola di San Rocco, entièrement peinte par le Tintoret par exemple, ou la Scuola dei Carmini, luxueuse aussi).

La Scuola était dirigée par un Gouverneur (Governador), assisté de quelques fonctionnaires, dont le nom en 1488 devint Grand Gardien (Guardian Grando), et un Conseil de Chancellerie. En octobre 1454, le chapitre général approuva la mariegola (la charte des règles et de l'administration). Lors de la passation du pouvoir, le gouverneur sortant offre la mariegola au nouveau en grandes pompes. Le 26 janvier 1455, le Conseil des Dix approuva ses 53 chapitres.

La salle capitulaire était la pièce de réunion principale, et gérait les aides et les ressources ainsi que les archives, l'albergo accueillait les nécessiteux pour la distribution des repas, et il y avait une chapelle, le tout étant luxueusement décoré. A l'endroit de la Scuola au début, le rez-de-chaussée était un oratoire.

Les saints protecteurs sont Saint Georges, Saint Tryphon et Saint Jérôme, touts trois originaires de Dalmatie (gros doute là-dessus mais bon). Leurs vies sont essentiellement des légendes (bien arrangées et vraisemblables) concernant des gens bien réels, et illustrent la volonté des Chrétiens d'alors de montrer à quel point, malgré les sévices reçus, la religion s'est développée face aux divinités de l'Empire romain et de ses défenseurs acharnés.

La fête de San Giorgio est fixée au 23 avril), avec "pan et candel" pour tous, et regroupe aussi San Giovanni Battista (24 juin), San Trifone (3 février), de Santa Caterina (25 novembre) et du Vendredi Saint. .

1502 est une année très importante pour la Scuola, car la relique de Saint Georges, autrefois conservée par le Patriarche de Jérusalem, lui fut donnée en cadeau par Paolo Vallaresso, capitaine de la République pour les forteresses grecques de Coron et Modon (places fortes du Péloponnèse). Entre-temps, Carpaccio avait commencé à réaliser les premières toiles du cycle, qui s'achèvera vers 1508, représentant les histoires des protecteurs de la scuola (incluant Girolamo ou Jérôme) et deux épisodes évangéliques.

En 1505, le Doge Suriano intervint pour une plainte reçue du prieur de l'église de San Zuane (Jean) dei Furlani au sujet du fait que la scuola utilisait la langue slave sans autorisation. Le Doge suivant, Contarini, en 1510 donna néanmoins son accord.

En 1518, la Scuola avait besoin de s'agrandir et pouvait utiliser le premier étage de l'hôpital de Santa Caterina qui, depuis 1445, abritait la petite Scuola de Saint Jean Baptiste. Cette construction du XIVe siècle, comme on peut le voir sur le plan du XVIe siècle de De 'Barbari, était présentée sous des formes très simples et essentielles, avec un toit à deux versants et une petite rosace placée au sommet, entre les deux fenêtres.

En 1592, les Provedadori de Comun (Provéditeurs de la Commune, les administrateurs civils) confirment que les enfants et leurs descendants seront bien considérés comme "Schiavoni". En 1599 est à nouveau rappelée la disposition de 1507 selon laquelle la Banca de la Scuola est aussi réservée exclusivement aux Dalmates.

Grâce à l'une des très rares exceptions prévues par les décrets napoléoniens de 1806, la Scuola échappe à sa suppression, et est conservée dans sa fonction. (avec la scuola di San Rocco, et on ne sait pas pourquoi, les autres ayant été liquidées, vidées de leurs trésors et de leurs biens considérables).

Heureusement, cependant, Napoléon ne connaissait pas la petite scuola de Saint Jean Baptiste (dépendant des Schiavoni), qui cependant en 1827 fut définitivement supprimée et transformée en sacristie. C'est là que sont conservées la précieuse croix de procession en argent et cristal de roche de la seconde moitié du XVe siècle, ainsi que la précieuse mariegola enluminée.de la Scuola di San Giorgio

A noter que la Fondation américaine SAVE VENICE entreprend une rénovation des œuvres de Carpaccio depuis 2018.

Extérieur

L'édifice, assez simple de façade, date du 15e siècle. De style sansovinien, selon le projet de Giovanni Zan, proto de l'Arsenal, elle a été entièrement recouverte de pierre blanche d'Istrie. Au-dessus du portail était placé haut un relief avec Saint Georges et le dragon (œuvre commandée en 1551 à Pietro di Salò, disciple de Sansovino), surmonté d'une Vierge trônant entre Saint Jean-Baptiste et Sainte Catherine, sculpture vénitienne, datable du milieu du 15ème siècle. Un plus petit bas-relief, représentant saint Georges et le dragon, daté de 1574 et d'origine padouane, est visible sur le côté du bâtiment qui donne sur le rio, où il fut replacé finalement à la fin des travaux de restauration en 1920.

La scuola était relativement modeste à Venise, mais elle reçut des patriarches de Jérusalem un don dépassant ses espérances avec les reliques de Saint Georges.

Intérieur

Le rez-de-chaussée constituait un espace religieux avec une chapelle, tandis qu’à l’étage se trouvaient des salles de réunions. Les tableaux de Carpaccio ornaient le premier étage au début (1508), mais en 1551 (ou au 17ème siècle ?), les tableaux de Carpaccio furent déplacées de la salle supérieure au rez-de-chaussée. Mais le premier étage aussi est luxueusement décoré et sa visite s'impose aussi.

Vittore (ou Vettor) Carpaccio

C'est un vrai Vénitien, né vers 1465 et mort en 1525, émule de Gentile Bellini et de Lazzaro Bastiani, et influencé par la peinture flamande. Vittore Carpaccio fut l'un des premiers à utiliser la présence de l'architecture, des bâtiments urbains et des places décorant son sujet. Il traitera invariablement de manière grave et naïve, parfois pittoresque, la réalité vénitienne, Il fut toute sa vie au service des Scuole (écoles), confréries charitables et de bienfaisance qui employaient des artistes dont les mécènes étaient d’illustres familles vénitiennes. Dans ce processus très élaboré, concurrentiel et conflictuel de la vie patricienne vénitienne, le parti pris décoratif compte peu au regard de la volonté d'affirmation du prestige d'un particulier, d'un groupe ou d'une institution. Cela explique l'abondance des portraits des commanditaires.

Carpaccio fit preuve dans toute sa carrière d’une indépendance d’expression par rapport à la tradition figurative vénitienne. Ses œuvres, à la Scuola, à l'Accademia, ou ailleurs, se différencient totalement de la mode picturale vénitienne de l'époque, dont il se moque et qui d'ailleurs ne génèrera pas "d'école" de peinture ou de suiveurs.

Il a beaucoup peint des "cycles" pour différentes Scuole et s'est beaucoup inspiré de "La Légende Dorée" de Jacques de Voragine :

Histoire de sainte Ursule : le cycle comporte huit toiles et un retable, mélangeant les visions des fêtes vénitiennes et l’atmosphère de recueillement intérieur religieux. C'est un ensemble réalisé entre 1490-1500, destiné à la Scuola de Sainte Ursule, détruite au 19ème siècle. Les toiles se trouvent dans une salle de l'Accademia.

Cycle de Saint Jean l'Évangéliste : Cycle de peintures des miracles de la Croix (Carpaccio, Mansueti, Bastiani, Bellini, Rusconi)

Histoires de la Vierge : elles ont été peintes pour la Scuola des Albanais entre 1504-1508, et sont aujourd'hui réparties entre plusieurs musées et peintes (l'Académie Carrara à Bergame, la Brera qui est la Pinacothèque de Milan, le Musée Correr et la Ca' d'Oro à Venise).

Histoire de Saint Etienne : la confrérie des marchands et des artisans de laine (Laneri), décidèrent de décorer la salle principale du bâtiment avec cinq toiles sur leur Patron, commandées à Vittore Carpaccio entre 1511-1520, huile sur panneau, (aujourd'hui dans divers musées: la Brera, le Louvre, les musées de Stuttgart et de Berlin.

rev1 12/12/2021


Georges (275-303) est né à Mazaca en Cappadoce, devient chevalier de Dioclétien, puis tribun, et préfet, chargé des maintenir la paix dans les régions rebelles du Moyen-Orient. En 203, Dioclétien ordonne la destruction des églises chrétiennes pour imposer le culte d'Apollon, et les persécutions commencent. Georges démissionne, et retourne à Nicomédie. Passant à Lydda, il impose le christianisme, et finit par tuer d'un coup d'épée le démoniaque Nahfr (qui signifie dragon) qui à la tête de pillards dévastait la région. Il refuse l'ordre de Dioclétien d'abandonner la religion en détruisant la tablette de l'édit impérial imposant le culte romain. Arrêté, il est supplicié mais survit (ce qui entraîna de nombreuses conversions au Palais), et il est finalement décapité le 23 avril 303. Son histoire est racontée par Jacques de Voragine, archevêque dominicain de Gênes, , dans son célèbre ouvrage intitulé la Légende dorée en 1265, dans une version bien différente (A Silène en Lybie, il combat un dragon menaçant la fille du roi, le perce de sa lance, et rentre en ville avec la fille et le dragon mal en point. Puis, contre la conversion des habitants continuant à être terrorisés, il tue le dragon de son sabre.

Tryphon est moins connu chez nous mais très célèbre dans l'église orthodoxe : Enfant, il garde ses oies, chrétien convaincu, il prêche la conversion, fait des miracles. Le César d'Orient Gordien l'appelle pour sa fille possédée par un démon, et il l'exorcise par la prière. Il retourne à Lampsaque, mais la grande purge de l'Empereur romain Dèce, en 250, qui éradique les chrétiens de l'empire avec grande violence, concerne Tryphon. Avec son ami Respice, il est torturé, traîné en ville (où un ange apparaît avec un collier de fleurs), et, sans renier sa religion, il est décapité. Le monstrueux Dèce (comme d'autres avant et après lui), meurt en 251, et sa campagne ne fit que renforcer la religion chrétienne et ses adeptes dans l'empire.

Saint Jérôme de Stridon (347 en Croatie - 420 à Bethléem), part en 373 comme ermite dans le désert de Chalcis en Syrie, puis est nommé Evêque d'Antioche. Il regagne Rome en 383 où il traduit la Bible en latin. Il regagne Bethléem où il fonde un monastère où durant 34 ans il se consacre à traduire en latin la Vulgate (les textes grecs et hébreux de l’Ancien et du Nouveau Testament). A sa mort ses restes sont enterrés à Jérusalem, puis transférés à Rome dans la basilique sainte Marie Majeure. Il est considéré comme un Père de l’Eglise et le saint Patron des traducteurs et des bibliothécaires.

Saint Jérôme et le Lion : dans le désert, il se retrouve devant un lion affaibli se léchant la patte. L'ermite arrache alors l'épine qui le faisait souffrir, et il rentre au monastère avec lui, créant la panique des moines.


En 1451, les Dalmates de Venise décident de créer une Scuole, pour venir en aide aux compatriotes malades, ou nécessiteux, comme beaucoup d'autres Scuole à Venise.

Le bâtiment est simple et constitue un oratoire au rez-de chaussée, et un albergo au premier, servant aussi aux réunions. La Scuole attire vite les dons et les pèlerinages à Saint Georges et Saint Tryphon. .

La façade est ornée d'un Saint Georges (1551), dont les reliques furent données en cadeau en 1502 par Paolo Valassero, capitaine de Modon, qui la récupère du Patriarche de Jérusalem où elle se trouvait.

De style sansovinien, elle est en pierre d'Istrie. Scuola modeste certes mais assez riche pour se payer les œuvres de Carpaccio qui attirèrent les foules par la suite.


Anciennement la chapelle, le rez-de-chaussée accueillit en 1551 les tableaux du Carpaccio placés au premier depuis 1508.

Les murs sont abritent le cycle de Saint Georges et Saint Tryphon que Vettor Carpaccio réalisa entre 1501 et 1508. Carpaccio réalisa de nombreux "cycles", dont celui de Sainte Ursule (à l'Accademia)

Le côté gauche. Certaines photos furent prises à l'époque "sévèrement prohibée" surveillée par des cerbères implacables, mais il est possible de faire des photos depuis 2020.

Le très célèbre Saint Georges transperçant le dragon (qui mangeait les enfants de Silène) (1507). Thème archi classique, comme Œdipe tuant la Sphinx terrorisant les habitants et exigeant des enfants à Thèbes.

Saint Georges est un jeune chevalier blond très beau et très intrépide. Dans chaque autre tableau, plusieurs scènes sont représentées qui racontent une histoire comme en BD. A Nicée, Il perce de sa lance un dragon menaçant la fille du roi et les habitants de Silène en Lybie.

Le triomphe de Saint Georges (1507). Sur une grande place d'une Jérusalem raccourcie, où on voit à la fois le Saint Sépulcre, la mosquée Rama et le temple de Salomon. On voit aussi une procession avec musiciens.

Il rapporte le dragon tenu en laisse (qui est la ceinture de la fille du roi). Et finit par le tuer de son sabre.

Les chevaux se cabrent, les habitants sont terrorisés par le dragon dont la gueule est encore transpercée par la lance

Le mur du fond, avec l'autel de la chapelle, aux colonnes de marbre noir, et un retable de Benedetto Carpaccio, son fils (Vierge à l'Enfant).

Saint Georges baptise les Silénites (1507), ayant promis de se convertir si Georges tuait le dragon. On y voit aussi des musiciens, des notables regardant la scène.

Le style de Carpaccio (élève de Bellini) à cette époque est nouveau et unique, il est resté indépendant et n'a pas créé d'école comme ses contemporains vénitiens. L'architecture joue un grand rôle dans ses tableaux

Les baptisés sont de riches personnages agenouillés devant le Saint. En bas au milieu du tableau, un perroquet picore les graines d'une plante.

A droite du retable, le Miracle de Tryphon (1507). Né à Lampsaque (Phrygie), converti, il fait des miracles. La fille du César Gordien en 240 est possédée par un furieux démon, Tryphon l'exorcise, et retourne à ses oies (il a 15 ans).

Le démon sort sous la forme d'un chien noir ailé et affreux. L'empereur lui offre une fortune qu'il distribue aux pauvres, mais l'empereur romain Dèce en 250 le fait arrêter et tuer pour prosélytisme.

Tryphon est vénéré surtout par les Orthodoxes.

A Nicée, il fut affreusement torturé mais insensible, et une couronne de fleurs descendit du ciel sur lui avant sa mort, ses disciples le ramenèrent à Lampsaque. Georges et Tryphon ont des histoires assez semblables.

Côté droit. On y trouve une succession de tableaux décrivant des scènes variées non liées entre elles, depuis le Jardin des Oliviers jusqu'à Saint Jérôme.

A gauche, Christ au Jardin des Oliviers, à droite, la conversion de Mattieu (1502)

Suivent deux tableaux sur Girolamo (Jérôme).

Le lion de Saint Jérôme. Il arrive sur la place en tenant son lion en laisse, terrorisant les moines qui s'enfuient (1507). Tiré encore de la Légende Dorée.

Ce lion du désert avait une épine dans la patte, et Jérôme la lui ôta.

Les paysages urbains, souvent fictifs, sont remarquables de détails. Ici, La mort de Saint Jérôme à Bethléem (le palmier …). (1502).

La mort de Saint Jérôme. (1502). Ici, lCarpaccio a pris (en vrac), des bâtiments qui existaient à Venise et des lieux étrangers qu'il avait visités.

Hormis les habits des protagonistes d'un violet ou bleu appuyés, le reste de l'environnement est peint en couleurs douces.

La vision de Saint Augustin, évêque d'Hippone (Algérie) (1502). Il écrit à Jérôme, sur les Béatitudes, et un rayon par la fenêtre lui donne une vision. (appelé aussi Saint Jérôme dans son cabinet de travail).

Magnifique tableau plein de détails : des livres partout, un lutrin, des partitions, des rouleaux, des parchemins, une statue du Christ, une statuette de Vénus, son petit chien, etc

L'escalier mène à la salle capitulaire, elle aussi luxueusement décoré, pleine de dorures, dans une atmosphère feutrée.

Le mur principal de la pièce est somptueusement décoré avec les drapeaux sur les côtés.

Le retable en bois polychrome avec Saint Georges tuant le dragon.

L'autel est richement décoré avec la table en pierre blanche d'Istrie.

De part et d'autre de l'autel, en haut, à gauche une Annonciation, ici à droite La Vierge sur le trône, agrémentés de Confrères de la Scuola.

Le magnifique plafond en bois, décoré par Giovanni da Bastia (1604), l'octogone central représentant Saint Georges.

Dans les 4 angles, les Evangélistes.

Dans les 4 ovales latéraux, peintures de Jérôme, Tryphon, la Vierge et le Père Eternel.

Sur le mur de droite, encore un Saint Georges tuant le dragon, entouré de Saint Jérôme et Saint Tryphon (on les aura vus …).

Plus à droite, le martyre d'un Saint, avec le Confrère (mécène du tableau).

Sur le mur en face de l'entrée, des tableaux aux thèmes très différents.

Jésus apaise la fureur des ondes (1607), avec comme d'habitude une Confrère en portrait votif.

A côté, Vierge à l'Enfant, Tryphon et un Confrère. Les photos sont très difficiles à faire car la lumière est à la fois faible et variable (bougé).

Plus à droite, Jésus sur la Croix, Vierge et Saints, avec (en plus) la Chute de Saint Paul sur la droite. Au coin, la Vierge à l'Enfant, Saint Christophe et un Confrère.

Mur de gauche en entrant : Vierge à l'Enfant sur un trône, Saint Roch et Saint Sébastien (1631).

Le Christ en gloire, la Vierge, martyrs et Saints.

La Sainte Trinité entourée de chérubins et de Saints, avec les Confrères donateurs bien en vue.

Luc et le taureau.

Jean et l'aigle (Marc on connait trop …)

Il faut aussi visiter la sacristie avec son retable en marbre et une Vierge à l'Enfant avec Jérôme, Nicolas et Joseph, et des tableaux du 17ème et 18ème siècles.