Palais, Musées, Scuole à Venise

Scuola Grande dei Carmini (Dorsoduro)

La Scuola dei Carmini est créée le 1er mars 1594 par Bernardino Soardi, un marchand d'étoffes de Bergame, pour perpétuer la dévotion à la Vierge Marie et en particulier le Scapulaire de la Vierge du mont Carmel. Le 22 septembre 1597 le Conseil des Dix confirme par décret la Scuola, La dévotion à la Vierge avait clairement un rôle politique et religieux, dans la lutte contre le Protestantisme montant à l'époque. Il est aussi à noter qu'il existait, depuis 2 siècles, une confraternité de femmes, logée à l'église dei Carmini, portant aussi le scapulaire comme vêtement de travail et de protection par la Vierge. Le siège initial de la Scuola était un autel dans l'église et le couvent. Ensuite, dans la moitié droite de l'église (louée par les religieux carmélites), l'autel de Marie Elisabeth fut transformé en celui de la Vierge du Carmel en 1594.

Si au début les objectifs étaient totalement désintéressés, la réputation grandissante des Scuole faisait aussi grandir les dons et les membres en profitaient pour soit asseoir leur rôle au sein de la Confrérie, soit en tirer des avantages personnels ou familiaux.

La Scuola, dirigée par le Grand Gardien (Guardian Grande) présidant la Chancellerie, est constituée de citoyens de la société vénitienne et elle exclue explicitement les Nobles et les Religieux. Ses objectifs sont de distribuer des aumônes aux pauvres et aux malades et de participer à leurs funérailles, de fournir aux jeunes filles dans le besoin des vêtements pour leurs mariages ou leur entrée dans les Ordres, et d'assurer l'entraide économique ou religieuse entre les membres.

Son siège est alors transporté au 17ème siècle dans un superbe bâtiment construit tout de suite après à côté de l'église des Carmélites, au bout du Campo Santa Margherita. L'édifice, commencé en 1625 par le Cantello (Francesco Caustello), avance très lentement (les pestes ravagent Venise), est inauguré en 1638, sans ses façades, réalisées par la suite par Baldassare Longhena à partir de 1670 (encore que des doutes subsistent).

La Scuola devient Scuola Grande, ce sera la dernière du nom, le 27 avril 1767.

Le rez-de-chaussée abrite la chapelle, décorée (assez unique à Venise) de fresques en noir et blanc de Bambini. Après un escalier magnifique de Longhena, le premier étage comporte 3 salles : la salle Capitulaire pour les assemblées générales, ensuite la salle des Archives, qui contenait la Règle de la Scuola (mariegola), et enfin la salle de l'Hôtellerie, qui accueillait les pauvres et les pèlerins. La Scuola a conservé toute sa décoration initiale, y compris les boiseries et les stucs originaux du 18ème siècle.

En 1807, le régime napoléonien supprime les Scuole (sauf une, celle du Saint Sacrement), mais permet à la Scuola dei Carmini de continuer en tant que compagnie laïque gérant des objets du culte, qui décline avant de se remettre à partir de 1817. Le 7 décembre 1853, l'empereur d'Autriche la décrète de nouveau Archiconfraternité, et la Scuola est toujours active aujourd'hui.

On visite d’abord le rez-de-chaussée, avec la chapelle et la salle capitulaire, puis la salle de l'Hôtellerie (salle de l'Albergo) au premier étage, ainsi nommée parce qu'elle accueillait les pauvres et les pèlerins auxquels on donnait entre autres à manger. Aujourd'hui cette salle sert aux réunions de la Chancellerie et des membres de la Confrérie.

On passe enfin dans la salle des Archives, à la décoration magnifique avec son plafond à caissons, rehaussée par les boiseries en noyer attribuées à Giacomo Piazzetta. Dans cette salle on trouve des scènes de l'Ancien testament et les Sibylles au plafond. On peut visiter la salle des Archives avant l'Albergo, elle se trouve directement à gauche de l'autel quand on est dans la salle Capitulaire.

Scuola et Scuola Grande

Une Scuola désigne une confraternité de personnes, généralement non religieuses, mais se vouant à un Saint (ou Sainte) protecteur. Les membres en sont des groupes exerçant soit un même métier (bouchers, armuriers, lainiers, etc) soit pratiquant les mêmes règles chrétiennes.

Une Scuola est approuvée par le Doge (ou le Conseil des Dix) qui approuve leur Règle (appelée aussi Mariegola). Elle désigne aussi un bâtiment où sont réunis l'administration et les espaces pour exécuter les objectifs fixés par la Règle (nourrir ou soigner, enseigner le métier et encadrer les élèves ou apprentis, perpétuer des rites de dévotion au Saint Protecteur, etc).

Il existe des Scuole mineures, et des Scuole Grande. Ces dernières, au nombre de sept à Venise, sont ainsi nommées, par décret de la République, pour l'importance politique ou religieuse de leurs membres, leur nombre. Les dons aux Scuole pouvaient atteindre des sommes fabuleuses, et une partie allait bien sûr à la construction et à la décoration par les plus éminents artistes italiens et vénitiens, pour la gloire et la réputation des membres.

Les Scuole Grande à Venise

  • Carità
  • San Marco
  • San Giovanni Evangelista
  • Misericordia
  • San Rocco
  • San Teodoro
  • Carmini

Le scapulaire

Le scapulaire

Un scapulaire est à l'origine un survêtement de travail sommaire utilisé depuis toujours pour protéger ses vêtements, constitué d'une grande bande d'étoffe rectangulaire et un trou au milieu pour passer la tête, il était brun et était porté usuellement par les Carmélites. Le 16 juillet 1251 (le 16 juillet est devenu la fête de la Scuola), Siméon Stock, Supérieur de l'Ordre des Carmélites en danger d'extinction, reçoit de la Vierge même un scapulaire, avec l'assurance que celui qui le porte ne souffrira pas des feux de l'Enfer. Le Scapulaire du mont Carmel est devenu ensuite un objet religieux, réduction du scapulaire de travail sous la forme de deux bouts de tissu (l'un montre la Vierge et Jésus, l'autre le Christ et son Sacré Cœur) reliés par deux cordelettes.

On trouvera la scène au plafond de la salle capitulaire (de Giambattista Tiepolo, peint de 1739 à 1744).

A noter la ressemblance avec le plafond de l'église des Gesuati aux Zattere, peint par le même GB Tiepolo en la même année 1739, où la Vierge dans le ciel fait passer le Rosaire à Saint Dominique par l'entremise de Jésus et d'un angelot !

Les Sibylles

Les Sibylles sont un mélange de mythologies gréco-latine, souvent mises en parallèle avec les Prophètes (Michel Ange à la Chapelle Sixtine par exemple), et très souvent représentées dans les grandes églises à partir du 12ème siècle, même. On les trouve aussi bien en Bretagne qu'à Sienne sur les pavements de la cathédrale, et à Venise, dans Santa Maria del Giglio, San Francisco della Vigna, chapelle Dandolo, San Sebastiano, etc).

Elles sont totalement absentes de la Bible car ce sont des païennes, prêtresses et prophétesses, vivant dans toutes les parties du monde, sous le contrôle d'Apollon. Mais magiquement, on en fera les annonciatrices de faits allant se dérouler des siècles plus tard et touchant directement l'arrivée, la vie et la résurrection de Jésus Christ. L'astuce consistait à dire que même chez les Païens, la foi chrétienne était, à travers les Sibylles, déjà prouvée. En fait ces supposées prophéties sont très obscures, et Cicéron disait déjà qu'on pouvait en tirer n'importe quoi. Des livres délirants, recopiés avec ajouts et inventions, circulent au 3ème siècle, repris par Virgile, intégrés par Eusèbe de Césarée en 340 et Saint Augustin plus tard. Elles sont 8, 9, 10, puis 12. Les Sibylles représentées ici par Menescardi ne sont pas belles (je confirme qu'il n'était pas doué pour les visages) et, pire, n'ont aucun des attributs habituels qu'on leur donne généralement dans l'iconographie et la littérature. Bizarre non ? Malgré tout, ce plafond reste éclatant. Voici leur liste, ce qu’elles ont prophétisé selon les « savants ». ( sont donnés son nom officiel précisant son lieu origine, son autre nom, son symbole, sa prophétie et enfin ce que cette prophétie aurait prédit quant au christianisme plusieurs siècles après !)

    • Sibylle d'Erythrées (en Ionie) : (Hérophilé) elle tient un rameau fleuri, et prophétise l'Annonciation car elle a proclamé qu'une vierge doit enfanter.
    • Sibylle de Lybie (Elissa, fille de Zeus et de la nymphe Lamia) : tient un cierge allumé, prophétise l'avènement du Christ et aussi, avec trois clous, la Passion.
    • Sibylle Cimmérienne (bord de la Mer Noire) : (Samia) elle porte une corne ou un biberon et a prophétisé la Vierge allaitant l'Enfant.
    • Sibylle de Chaldée : elle a prophétisé les Mages.
    • Sibylle Persique (Sabbé).
    • Sibylle de Cumes (Amalthée) : prêtresse d’Apollon, elle a accompagné Enée aux Enfers, elle a prophétisé la naissance à Bethléem, ou encore le Jugement dernier. Le poète Ovide raconte dans les Métamorphoses (XIV) qu’Apollon, épris de ses charmes, offrit de réaliser son vœu le plus cher en échange de ses faveurs. Feignant d'accepter sa proposition, elle lui demanda autant d'années de vie que sa main contenait de grains de sable. Cependant, Apollon n'honora pas sa promesse comme elle le pensait, car elle avait omis de formuler son vœu de manière à conserver toujours la fraîcheur de ses vingt ans. Sa main contenait mille grains de sable lors de son vœu. Et donc Apollon, tordu comme d’habitude, l'exauça à la lettre, changeant ainsi le souhait en malédiction. Elle vieillit au fur et à mesure de son interminable existence, jusqu'à demeurer toute recroquevillée dans une bouteille suspendue au plafond de sa grotte. Aux enfants qui lui demandaient ce qu'elle désirait, elle répondait : « Je veux mourir ». Virgile décrit aussi la descente d'Énée aux Enfers accompagné de la Sibylle de Cumes ; elle lui avait montré où cueillir, dans les bois sur les bords du lac Averne, le rameau d'or qui devait lui permettre de pénétrer dans le royaume d'Hadès. Cumes est en Campanie près de Naples, et cette sibylle aurait proposé les 9 livres de prophéties censés donner l’avenir de Rome contre une forte somme d’argent. Tarquin le Superbe refusa, et la Sibylle en brûla 3 avant de lui reproposer les 6 restants pour la même somme. Ayant encore refusé, Tarquin vit la Sybille en brûler encore 3 et lui reproposer les 3 restants pour la même somme. Alors Tarquin céda en payant et plaça les livres dans le temple d’Apollon au Capitole. Ces textes furent finalement détruits plus tard par Honorius à la fin du 4ème siècle.
    • Sibylle de Delphes (Delfica, ou la Pythie, porte une couronne d'épines, a prédit qu'un dieu plus grand que les immortels viendrait pour mourir, prophétisant le couronnement d'épines et la Passion).
    • Sibylle de Tibur (à Tivoli) (Tiburtine ou Albunéa, porte un gant ou une main coupée, prophétisant les soufflets donnés par le garde au Christ pendant la Passion).
    • Sibylle de Samos (Samia) : elle a prophétisé la crèche, elle aurait entrevu la Vierge couchant l'enfant dans une crèche. Eh oui, dernière surprise, c'est la même pour la seconde fois, habillée pareil.
    • Sibylle de Phrygie (Anatolie) : elle porte l'étendard du Ressuscité, prophétisant la Résurrection.
    • Sibylle de Marpessos ou de l’Hellespont (Grèce antique).
    • Sibylle d’Egypte (Agrippa).
    • Sybille d’Europe.

L’adjectif sibyllin vient directement des sibylles, tant leurs prophéties étaient « fumeuses ».

Le Concile de Trente en 1568 mit fin à ce mélange des genres, considérant qu’il s’agissait de fables récupérées au hasard des opportunités des pouvoirs religieux de l’époque pour évangéliser.

La colère de David contre Nabal

Vers 1057 AVJC, David, fuyant Saül vers le Carmel de la tribu de Juda, protège avec ses soldats les troupeaux du riche éleveur Nabal (qui veut dire fou), et lui demande quelques biens. Nabal refuse, et David est très en colère contre lui, car pas assez récompensé à son goût pour ses services, mais Abigail, femme de Nabal un riche éleveur, parvient à les calmer (c'est la Sagesse), plus tard Abigail devient la femme de David après la mort de Nabal (1Sa 25:15 16, 21).

Les Macchabées

Les 7 frères Macchabée et leur mère Salomé, Juifs croyants, seront torturés par l'empereur syrien Epiphane d'Antioche en 166 AVJC (2ème livre des Macchabées, ch 6 18-31), et plus tard Judas Macchabée soulève le peuple contre lui et libère Jérusalem des idoles grecques.

Adresse : 2617 Dorsoduro

Horaires : Lun-Dim 11:00-16:00 (sauf jours de manifestations musicales)

Site web : http://www.scuolagrandecarmini.it/

(autre source : http://www.invenicetoday.com/tour/scuole/carmini.htm)


Rev3 21/04/2019

Façade au fond du Campo Margherita.

La Chapelle au rez-de chaussée. Sombre, elle contient 19 peintures monochromes de Nicolo Bambini (et son fils Giovanni) sur les murs (visite en commençant à droite de l'autel).

Le repos en Egypte.

Assomption.

Nicolo Bambini (1651-1736, Venise) est un peintre baroque très actif à Venise, il a peint à Rome, et à Venise dans de nombreux palais, ainsi que dans San Zaccaria (Adoration des Mages), les Frari (Massacre des Innocents), San Moisé (Moïse frappant le rocher) et San Stefano (Naissance de la Vierge).

Annonciation.

Circoncision de Jésus.

Les trois Vertus théologales : la Foi.

L'Espérance.

La Charité.

Autel, dédié à la Vierge du Mont Carmel, Assomption (Sante Piatti, 1733).

L'escalier montant vers le palier de Longhena, achevé par Antonio Gaspari, avec des Sirènes puis des Anges dorés.

Le palier, avec les Putti. Les stucs sont d'Alvise Bassi (1728-1729).

La salle Capitulaire (du Chapitre), avec le magnifique plafond de Tiepolo.

Autel de Bernardino Falcone da Lugano.

La Vierge et l'Enfant.

(visite à partir de la gauche de l'autel, vers la gauche).

Anges invitant les bergers à adorer Jésus (Gregorio Lazzarini).

Gloire des Anges (Sante Piatti, 1733).

Les scènes des peintures de cette salle ne sont pas forcément bien connues du grand public, mais font toutes référence à la gloire de Marie, comme le reste de la Scuola).

Adoration des Mages (Gregorio Lazzarini, 1704). Même les girafes sont là !!

Le Pape Jean XXII reçoit le Scapulaire (Amedeo Enz, 1679), en effet lui aussi le reçut de la Vierge quelques décennies plus tard que Simeon Stock.

Le Pape Paul V reçoit l'ambassadeur d'Espagne (Amedeo Enz) (en 1607 ?).

Suivent autour des fenêtres 3 peintures d'Antonio Zanchi illustrant des miracles de la Vierge du Mont Carmel.

Guérison d'un malade.

Le Prince de Sulmona blessé à la cuisse dans un tournoi, est guéri par Marie.

Sauvetage d'une jeune fille tombée dans un puits depuis 8 jours.

Le plafond de Giambattista Tiepolo, peint entre 1739 et 1749.

Marie remet le Scapulaire à Simeon Stock, Supérieur des Carmélites (voir le plafond des Gesuati aux Zattere, peint par le même, en 1739 aussi, où la Vierge passe le Rosaire à Saint Dominique à l’aide de Jésus puis d'un angelot !).

La Vierge est très réussie. Autour, des médaillons avec des Anges et les Vertus théologales, réalisés en 1744, les stucs sont de Stazio (1740) et dorés par C. Mazzetti un peu plus tard.

Ange avec rouleaux et Putti tenant le Livre des Indulgences accordées aux membres de la Confrérie. Tiepolo a peint les 7 Vertus (3 théologales et 4 cardinales) formant les sept piliers du palais de la Sagesse en symbolique médiévale.

Les trois Vertus théologales : la Foi (en blanc avec la croix), l'Espérance ( de dos, derrière,en vert avec ancre), et la Charité (vêtue de rouge).

Ange sauvant un jeune maçon précipité d'un échafaudage

Le Courage adossée à la colonne avec un lion) et la Justice (couronnée d'épines et avec l'épée et la colombe).

Ange avec bouquet de lys (chasteté) et Putto au Scapulaire.

La Prudence (avec serpent enroulé et un miroir), la Tempérance (de dos, versant une jarre), deux autres des vertus cardinales, et la Pureté (visage vers le bas).

Salle de l'hôtellerie, au plafond en bois sculpté décoré par Francesco Lucchini et Alessandro Orlandi (1740),

Les peintures du Padovavino se trouvaient auparavant dans la salle capitulaire.

Allégorie de Venise en habit de Doge devant la Vierge (Giustino Menescardi).

Menescardi n'est certainement pas mon peintre préféré.

La Vierge au Scapulaire (Giustino Menescardi).

Le repos lors de la fuite en Egypte (Antonio Balestra, ca 1700).

Le rêve de Joseph (Antonio Balestra, ca 1700).

L'adoration des bergers (Ambrogio Bon, 1697).

A gauche, La Vierge remet le Scapulaire à Saint Albert de Sicile (anonyme).


Le plafond du Padovavino (Alessandro Varotari), qui a aussi et entre autres décoré la chapelle Sant'Andrea à San Nicolo da Tolentino et les 4 Evangélistes de la coupole dans San Giacomo dell'Orio.

L'Assomption au centre.

Les Anges musiciens dans les coins.

Autour de la toile centrale, des Prophètes (diagonales) et les Evangélistes (côtés).

Luc et le taureau.

Isaïe.

Matthieu et l'ange (homme ailé).

Jérémie.

Jean et l'aigle (milieu) et à gauche, David.

Jean et l’aigle.

Marc et le lion.

Ezechiel.

Salle des Archives, aux boiseries magnifiques (noter aussi, comme dans la salle de l'Hôtellerie, les pavements avec des marbres polychromes).

Le martyre des frères Macchabées (Giustino Menescardi).

(lire en introduction pour plus d’info)

A droite, Rebecca au puits (Gaetano Zompini).

L'envoyé d'Abraham pour trouver une femme à Isaac rencontre Rebecca au puits, elle l'accueille chez elle, puis accepte de devenir la femme d'Isaac. Longtemps stérile, elle aura 2 fils Esaü et Jacob (Gen 24).

Abigail apaise et désarme David en colère contre son mari Nabal (Giustino Menescardi).

(lire en introduction pour plus d’info)

Judith et Holopherne (Giovanni Battista Piazzetta, ca 1750).

Esther s'évanouissant devant Assuérus (Gaetano Zampini) (pour l'histoire complète, voir le guide de San Sebastiano).

Le plafond en bois, à caissons finement sculptés, avec les peintures de Giustino Menescardi, au centre, La Vierge apparaît à Elie au Mont Carmel.

Dans les caissons autour, les Sibylles (début au-dessus de la porte).

Sibylle d'Erythrée(s) (Hérophilé). La liste des Sibylles et leurs prophéties sont données en introduction.

Sibille de Lybie.

Sibylle Cimmérienne (Samia).

Sibylle de Chaldée.

Sibylle de Cumes (Amalthée).

Sibylle de Delphes (Delfica, ou la Pythie).

Sibylle de Tibur (Tiburtine ou Albunéa).

Sibylle de Samos.

Et au-dessus de la porte : sibylle de Phrygie.

La décoration en noyer, superbement sculpté, des murs est due à Giacomo Piazzetta (mi 18ème) et vaut la peine d'être examinée.



L'escalier qui descend sur le palier